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Une-Marche-des-Salopes-dans-plusieurs-villes-de-France_mode_une
Après Toronto, Rio, Boston, Londres et New Dehli, la Slutwalk passe par la France. Ou plutôt "repasse" par la France. Une première édition avait eu lieu au printemps dernier mais avait été quelque peu éclipsée par une certaine affaire DSK. Cette fois, c'est Gaëlle Hym, une féministe indépendante de tout mouvement, qui a repris le flambeau pour organiser une Marche des Salopes à échelle nationale. Ce samedi, femmes et hommes ont défilé à Paris, Aix, Lille, Lyon, Marseille et Strasbourg pour lutter contre les clichés "liés au sexisme, au viol et à la culpabilisation des victimes", explique Gaëlle Hym. Dans la capitale, elles étaient une centaine à s'être donné rendez-vous gare Montparnasse pour le départ de la marche, derrière une large banderole où était inscrit: "Non, c'est non. Un viol n'est jamais ni consenti, ni provoqué, ni jamais de la faute de la victime!".
On s'habille comme on veut
Légèrement vêtues, en mini-jupes, arborant des décolletés plongeants et laissant parfois le soutien-gorge apparent, les manifestantes ont choisi la provocation pour rappeler que, quelle que soit sa tenue, une femme doit être respectée. "Ne dites pas aux femmes comment s'habiller! Dites aux prédateurs de ne pas violer!" ont-elles scandé. Revendiquant haut et fort leur féminité et le "droit de porter des vêtements sexy sans renvoyer l'image d'une fille facile", comme l'explique Eléonore, 25 ans, les manifestantes ont pu compter sur le soutien de l'association Ni Putes Ni Soumises ainsi que sur celui d'une poignée d'hommes. Parmi eux, Pascal, 39 ans: "Les mouvements féministes des années 70 ont permis aux femmes de gagner beaucoup de choses, mais il y a un vrai recul depuis 20 ans. Même si je n'en suis pas victime, cette situation ne me convient pas et je regrette que certains hommes ne se sentent pas du tout concernés voire, pire, agressés par ce genre d'initiative", explique-t-il. La marche s'est achevée devant le Panthéon, par un lâcher de ballons, une centaine "pour symboliser les 137 femmes violées chaque jour en France", rappelle Gaëlle Hym.





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