Hier symbole d'une France métissée et égalitaire, qui s'ouvre enfin sur les femmes et permet l'ascencion sociale, Rachida Dati est aujourd'hui plus controversée que jamais. Trop de caprices, de coups de gueule, de maladresses...
La position de Rachida Dati au sein du gouvernement, visiblement dérangé par ses frasques, semble aujourd'hui remise en question. Nicolas Sarkozy lui-même prendrait ses distances avec sa protégée.
Alors que ses défenseurs parlent déjà de "lynchage", nous avons mené l'enquête sur la personnalité de Rachida Dati pour comprendre les raisons de sa disgrâce.
Le promotion politique |
On le sait, Rachida Dati est la première femme issue de l'immigration a être nommée ministre (Rama Yade et Fadela Amara ne sont "que" secrétaires d'Etat.) Une nomination qui intervient en pleine campagne sur la "discrimination positive" menée par Sarkozy. Rachida est alors érigée malgré elle en fleuron de la France métissée, même si elle répète : « Je n’ai jamais revendiqué le fait d’être un symbole.»
Sa hantise ? Devenir la caution "beurette" du président. Alors pour éviter cela, Rachida rappelle qu'elle est une self-made woman, issue d'un milieu modeste (père maçon marocain, mère algérienne, 11 enfants), qui a travaillé dur pour devenir magistrat. Elle frappe elle-même à la porte de Sarkozy, en 2002.
Résultat : son CV mais surtout son culot tapent dans l'œil de Sarkozy qui l'engage illico au ministère de l'Intérieur, avant d'en faire la porte-parole, puis de la nommer ministre de la Justice en novembre 2007. Elle a seulement 41 ans. "J'en ai fait une star", déclare alors Nicolas Sarkozy.
Sa hantise ? Devenir la caution "beurette" du président. Alors pour éviter cela, Rachida rappelle qu'elle est une self-made woman, issue d'un milieu modeste (père maçon marocain, mère algérienne, 11 enfants), qui a travaillé dur pour devenir magistrat. Elle frappe elle-même à la porte de Sarkozy, en 2002.
Résultat : son CV mais surtout son culot tapent dans l'œil de Sarkozy qui l'engage illico au ministère de l'Intérieur, avant d'en faire la porte-parole, puis de la nommer ministre de la Justice en novembre 2007. Elle a seulement 41 ans. "J'en ai fait une star", déclare alors Nicolas Sarkozy.
En effet, Rachida Dati mobilise vite les médias. Et pas uniquement pour son côté beurette, mais surtout parce qu'elle entre dans la garde très rapprochée du Président : elle est de tous ses déplacements officiels, fait unique pour un ministre de la Justice, devient ultra-proche de Cécilia (qui l'appelle "ma soeur"*), elle fait partie des 7 ministres choisis pour assister aux "réunions du mercredi", celles où tout se décide avec le Sarkozy... Bref, Rachida est partout. Ce qui agace.
Trop dépensière, Rachida ? Encore un défaut (un brin cliché !) qui lui est reproché. Mais pas totalement à tort.
En mars dernier, le site d'info Mediapart* révèle que la Garde des sceaux a explosé le budget alloué au ministère. Trop de voyages, réceptions, dîners et fiestas ? Il semblerait qu'à la fin 2007, la ministre ait dépensé quelques 100 000 € de trop ! Dont certaines sommes consacrées à l'achat de maquillage et de collants de luxe... "Minimum nécessaire pour les raccords", se défend Guillaume Didier, porte-parole du ministère de la Justice.
Et l'amour des belles choses ne s'arrête pas là. En février 2008, Le Canard enchaîné révèle l'anecdote, du "vol" des robes griffées Haute Couture. Comme toute personnalité publique, Rachida se fait prêter des robes par des maisons de couture, le temps d'un déplacement officiel. Normal. Sauf que Rachida "oublierait" de rendre les tenues... Alors Yves St Laurent, le couturier fétiche de Rachida, aurait tapé du poing et réclamé 39 000 € à la ministre pour les tenues disparues. Après avoir fait l'étonnée, puis nié, Rachida aurait finalement "retrouvé" lesdites robes, et ainsi éteint le plus discrètement possible un incident diplomatico-fashion. Ouf.
aufeminin.com
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