إعلان الرئيسية العرض كامل

إعلان أعلي المقال

2378735

On a bien ri hier soir à l'Elysée. «En grande forme et très en verve», selon un témoin, Nicolas Sarkozy s'est épanché devant une quinzaine de parlementaires de l'UMP. Pendant plus d'une heure, il a parlé de l'éventuelle perte du triple A et de ses conséquences sur son entrée en campagne, de l'UMP dont le projet 2012 ne doit surtout pas lui «attirer des ennuis», du pitoyable Hollande qui prétend forcer la main de Merkel alors qu'il n'est pas capable de résister à Eva Joly, de Marine Le Pen qu'il faut combattre sur le terrain économique plus que sur celui de la morale.
Expression affectueuse ou franchement assassine?
Et puis, forcément, Sarkozy ne pouvait faire l'impasse sur le cas Dati, la «résistante» du VIIe arrondissement. Sa guerre avec Fillon exaspère les élus de droite. «Il va falloir régler ce problème» a reconnu le chef de l'Etat, évoquant «cette folle de Dati». Cette folle de Dati? Plutôt affectueuse ou franchement assassine, l'expression trahit en tous cas l'impatience du chef de l'Etat.
Faut-il «donner quelque chose» à l'ex garde des Sceaux ou plutôt tenir bon et ne rien lâcher en faisant valoir qu'elle est déjà «bien servie»? Dans ce débat qui fait rage au sommet de l'Etat, Sarkozy serait plutôt dans le premier camp. A défaut d'une circonscription aux prochaines législatives, l'icône de l'année 2007 a au moins doit à la promesse d'un avenir, politique ou pas. 

Retrouvez cet article sur Liberation.fr

إعلان أسفل المقال

MagPlus+-+ADS+728x90

أكتب تعليق

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire